Au niveau du classique, la différence c'est qu'on est très bien fourni en CD à pas cher. Beaucoup d'enregistrements anciens sont dans le domaine public et sont donc trouvables à vraiment bon marché. On le voit bien en cette période de fêtes où les anthologies et autres rétrospectives ou intégrales se multiplient à des prix voisins de 1 €/CD.Ratafia a écrit :En fait, tes réflexions rejoignent celles de Thierry Soveaux spécialiste HiFi du Magazine Diapason qui relevait dans le numéro de novembre :ikoun a écrit :Pour le classique oki bien entendu - même si j'avoue que même dans ce registre, je n'y passe vraiment pas beaucoup de temps
Le regain d'intérêt pour le vinyle ne concerne guère le milieu de la musique classique, peu perméable aux phénomènes de mode. Si des plus-values sonores et musicales sont bien réelles, elles ne concernent qu'une période d'enregistrement bien précise, et, à condition de respecter certaines règles d'écoute et de mise en œuvre des matériels de reproduction.... et plus loin
Cela semble échapper à notre univers postmoderne, somme toute assez superficiel et en mal de valeurs sûres, qui a décrété la mort du CD - tellement ringard! - au profit de la dématérialisation - très tendance!- et du vinyle - très fun !
De plus ces enregistrements ont tous été nettoyés et remasterisés par les éditeurs ce qui rend inutile la recherche du vinyle d'époque qui serait forcément de moins bonne qualité. De plus, l'éditeur pourra difficilement être compétitif en rééditant ces oeuvres là en vinyles. De la même façon, l'origine même de ces enregistrements rend inutile la recherche d'un fichier haute-définition qui n'apportera pas plus au niveau du son que le CD nettoyé et remasterisé.
Et puis il ne faut pas négliger le fait que l'amateur de classique est souvent quelqu'un qui possède déjà un gros volume de vinyles qu'il n'a jamais cessé d'écouter et qu'il cherche patiemment à remplacer depuis la création du CD par les CD correspondants. Donc aucune nostalgie du vinyle pour lui, bien au contraire plutôt une frustration de n'avoir jamais pu comme tout le monde se débarrasser de cette encombrante et fragile galette noire