Concerts
- micwatch
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Re: Concerts
Hello,
Ce soir concert pour détruire les oreilles
Comme excuse, j'accompagne ma fille
https://le-zenith.com/shows/Architects-19229
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- love_leeloo
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Re: Concerts
je prendrais bien ta place, ça a l'air cool
- RV
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Concerts
Mercredi dernier à Bastille, un joli opéra que jusqu’alors je ne connaissais que par son titre : Adriana Lecouvreur de Francesco Cilea.
J’ai passé un très bon moment : excellence des performances vocales, notamment d’Anna Pirozzi dans le rôle titre. Elle était en alternance avec Anna Netrebko (je pensais qu’elle était persona non grata ? ).
Mais également de Clémentine Margaine (Princesse de Bouillon) et Giorgio Berrugi (Maurizio).
La mise en scène de David McVicar peut être qualifiée de classisante, avec décors et costumes XVIIIe (un peu modernisés) et même des vraies bougies (qu’on peut éteindre) et vrais flambeaux lors du 2ème acte. En tout cas c’est la mise en scène la plus classique que j’ai vue cette saison des productions de l’Opéra de Paris ainsi que de celles sélectionnées par Alain Duault pour Viva l’Opera.
Chaque acte a son propre décor, pas désagréable mais comme bien souvent dans ce type de mise en scène on a l’impression que la direction d’acteurs est inexistante et que les protagonistes se déplacent et se placent selon leur bon vouloir.
Mardi prochain je vais voir Beatrice di Tenda de Vincenco Bellini dans une mise en scène de Peter Sellars (un des meilleurs ) dont c’est, me semble-t-il, la première incursion dans le Bel Canto. Je gage que ce sera très différent
J’ai passé un très bon moment : excellence des performances vocales, notamment d’Anna Pirozzi dans le rôle titre. Elle était en alternance avec Anna Netrebko (je pensais qu’elle était persona non grata ? ).
Mais également de Clémentine Margaine (Princesse de Bouillon) et Giorgio Berrugi (Maurizio).
La mise en scène de David McVicar peut être qualifiée de classisante, avec décors et costumes XVIIIe (un peu modernisés) et même des vraies bougies (qu’on peut éteindre) et vrais flambeaux lors du 2ème acte. En tout cas c’est la mise en scène la plus classique que j’ai vue cette saison des productions de l’Opéra de Paris ainsi que de celles sélectionnées par Alain Duault pour Viva l’Opera.
Chaque acte a son propre décor, pas désagréable mais comme bien souvent dans ce type de mise en scène on a l’impression que la direction d’acteurs est inexistante et que les protagonistes se déplacent et se placent selon leur bon vouloir.
Mardi prochain je vais voir Beatrice di Tenda de Vincenco Bellini dans une mise en scène de Peter Sellars (un des meilleurs ) dont c’est, me semble-t-il, la première incursion dans le Bel Canto. Je gage que ce sera très différent
Modifié en dernier par RV le 09 févr. 2024, 09:39, modifié 1 fois.
- alien78
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Re: Concerts
J'ai des bons souvenirs de Mc Vicar et Sellars dans le baroque (surtout Mc Vicar - une surperbe Agrippina au TCE il y a quelques années)
vincent
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Rega RP10, cellule Apheta 2, pré Rega Aria + Chord Epic,NDX2/xps2 DR/cds3/xps2/252/SC2/250 DR/Apertura ONIRA/câble HL (modulation), Apertura Référence (hp), barette secteur Isotek Sirius, PL sur 250, XPS2 et SC2. Fraim.
Je suis le numéro 2, vous êtes le numéro 6.
Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !
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- tatchik74
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Re: Concerts
cette année, je suis arrivé à me prendre 2 places au festival d'Aix-en-Provence le 08 juillet.
Madame de Butterfly
Les places elles partent vite ....
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LINN LP12 - EKOS - Trampoline - Carousel - Lingo 2 - Krystal - Moon 310 LP V2
JADIS JD2 - Sonic Frontiers SDF1
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NAIM NAC 552 - 555 PS DR- NAP 300 - NAP 300PS
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JUBO Via Appia - NACA5 - KIMBER
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- tatchik74
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Re: Concerts
AC/DC en tournée Européenne pour 2024 ....
J'ai eu cette information ce matin.
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- filip63
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Re: Concerts
Excellente soirée hier, avec le concert "privé" mensuel organisé par mon dealer de piano à Riom, qui avait invité Célia Oneto Bensaid, laquelle - entre autre -milite pour la reconnaissance des compositrices françaises (comme Laurent Martin que j'ai écouté à de multiples reprises dans la région). Je ne la connaissais pas. C'est vraiment une excellente pianiste, doublée, ce qui ne gâte rien, d'une belle personne. Sa discographie est déjà abondante malgré son jeune âge et mérite d'être découverte.
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Re: Concerts
Il y a une quinzaine.
Beatrice di Tenda de Vincenzo Bellini à Bastille dans une mise en scène de Peter Sellars dont c’était, selon les annonces, la première incursion dans le Bel Canto.
Une mise en scène très sage, mais de bon goût avec la représentation d’un jardin à la française au moyen de volumes réalisés en tôle (j’imagine) découpée. C’est efficace : une représentation contemporaine qui n’attente pas au classicisme.
Le décor prend très bien la lumière et varie en fonction, tout comme la profondeur de scène grâce à un voile.
Cela permet également un placement très intelligible des acteurs qui par moment sont nombreux.
Vocalement j’ai trouvé cela très bien avec les chœurs de l’Opera de Paris toujours aussi bons.
Il semblerait que la direction d’orchestre ait été quelque peu contestée, pas suffisamment enlevée d’après ce que j’ai pu entendre.
Je ne connaissais pas du tout cet opéra et très peu Bellini, aussi n’ai-je pas vraiment d’avis sur cela. Pour ma part je l’ai trouvée empreinte d’une certaine gravité ce qui me semble en adéquation avec le thème et respectueuse des chanteuses et chanteurs, ce qui n’est pas toujours le cas.
J’ai passé une excellente soirée.
Aparté sur la spatialisation, dont il est régulièrement question dans les discussions sur la restitution de nos systèmes.
À Bastille et placé à l’orchestre, on perçoit très clairement (yeux ouverts ou fermés) la localisation latérale des musiciens mais pas en profondeur. En revanche on localise parfaitement les chanteurs dans toutes les dimensions de la scène : largeur, profondeur et hauteur.
Une petite image trouvé sur le net
Beatrice di Tenda de Vincenzo Bellini à Bastille dans une mise en scène de Peter Sellars dont c’était, selon les annonces, la première incursion dans le Bel Canto.
Une mise en scène très sage, mais de bon goût avec la représentation d’un jardin à la française au moyen de volumes réalisés en tôle (j’imagine) découpée. C’est efficace : une représentation contemporaine qui n’attente pas au classicisme.
Le décor prend très bien la lumière et varie en fonction, tout comme la profondeur de scène grâce à un voile.
Cela permet également un placement très intelligible des acteurs qui par moment sont nombreux.
Vocalement j’ai trouvé cela très bien avec les chœurs de l’Opera de Paris toujours aussi bons.
Il semblerait que la direction d’orchestre ait été quelque peu contestée, pas suffisamment enlevée d’après ce que j’ai pu entendre.
Je ne connaissais pas du tout cet opéra et très peu Bellini, aussi n’ai-je pas vraiment d’avis sur cela. Pour ma part je l’ai trouvée empreinte d’une certaine gravité ce qui me semble en adéquation avec le thème et respectueuse des chanteuses et chanteurs, ce qui n’est pas toujours le cas.
J’ai passé une excellente soirée.
Aparté sur la spatialisation, dont il est régulièrement question dans les discussions sur la restitution de nos systèmes.
À Bastille et placé à l’orchestre, on perçoit très clairement (yeux ouverts ou fermés) la localisation latérale des musiciens mais pas en profondeur. En revanche on localise parfaitement les chanteurs dans toutes les dimensions de la scène : largeur, profondeur et hauteur.
Une petite image trouvé sur le net
- filip63
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Re: Concerts
Pour faire suite à nos échanges antérieurs, la Une de Classica ...
On comprend que certains chanteurs d'Opéra n'adhèrent pas aux mises en scènes trop "modernes" ...
On comprend que certains chanteurs d'Opéra n'adhèrent pas aux mises en scènes trop "modernes" ...
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Concerts
Pas encore lu. D’un autre coté ça dépasse leurs strictes compétencesfilip63 a écrit :Pour faire suite à nos échanges antérieurs, la Une de Classica ...
On comprend que certains chanteurs d'Opéra n'adhèrent pas aux mises en scènes trop "modernes" ...
- RV
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Re: Concerts
Je viens de lire le dossier et il est plutôt bien fait, notamment avec les avis de 3 directeurs d’opéra, celui du rédacteur en chef de Avant-Scène Opéra, et une petite "récap" du Festival de Bayreuth.
Ces avis m’ont semblé d’autant plus intéressants que j’ai vu, soit en live à l’opéra, soit dans le cadre de Viva l’opéra, certains des spectacles récents dont il est question de manière transversale dans ces différents articles.
- Salomé par Lydia Steier (Viva l’opéra retransmis en direct)
- Beatrice di Tende par Peter Sellars (Bastille)
- Roméo et Juliette par Thomas Jolly (Viva l’opéra retransmis en direct)
- Parsifal par Christoph Schlingensief (Viva l’opéra)
- Lohengrin par Christoph Schlingensief (Bastille)
Comme le rappelle Dominique Meyer (dir. Scala de Milan) il n’est pas admissible que texte et musique soient modifiés que ce soit des coupures ou des ajouts. C’est là que réside la fidélité à l’œuvre. Un point de vue que je partage complètement.
À plusieurs reprises est aussi énoncé qu’il n’y a pas de vérité en art. Ce dossier l’illustre parfaitement du fait qu’une mise en scène peut plaire à l’un et déplaire à l’autre.
Par exemple, la Salomé par Lydia Steier est présentée dans ce dossier comme ultra-porno par Vincent Borel et (sous titrage photo) comme : une vaine surenchère de sexe et de sang. Néanmoins elle est appréciée par Alain Duault qui non seulement l’avait inscrite au programme de Viva l’Opera mais avait manifesté son admiration pour ce travail de Lydia Steier lors des interviews qui accompagnaient cette représentation.
Autre exemple le Parsifal par Christoph Schlingensief est qualifié d’indéchiffrable et brouillon par Pierre Finnois et avait également été programmé dans Viva l’Opera. À cette occasion il avait été présenté comme remarquable par Alain Duault avec une direction d’une qualité jamais vue dans l’opéra.
Toujours à propos de ce Parsifal qui revient dans l’actualité du fait de la sortie en album, mais en sortant des participants à ce dossier. Dans le dernier Opéra Magazine (#200) : "Nous avions été captivés comme rarement devant notre écran* - alors seule fenêtre ouverte, ou presque, sur le spectacle vivant-, par une réalisation musicale et théâtrale parmi les plus fortes de cette période de triste mémoire."
Contemporain du COVID-19, ce Parsifal n’a été joué que devant les caméras d’Arte.
À noter que dans le dernier Télérama il y a un dossier sur les difficultés actuelles de l’Opera. Je ne l’ai pas encore lu.
Ces avis m’ont semblé d’autant plus intéressants que j’ai vu, soit en live à l’opéra, soit dans le cadre de Viva l’opéra, certains des spectacles récents dont il est question de manière transversale dans ces différents articles.
- Salomé par Lydia Steier (Viva l’opéra retransmis en direct)
- Beatrice di Tende par Peter Sellars (Bastille)
- Roméo et Juliette par Thomas Jolly (Viva l’opéra retransmis en direct)
- Parsifal par Christoph Schlingensief (Viva l’opéra)
- Lohengrin par Christoph Schlingensief (Bastille)
Comme le rappelle Dominique Meyer (dir. Scala de Milan) il n’est pas admissible que texte et musique soient modifiés que ce soit des coupures ou des ajouts. C’est là que réside la fidélité à l’œuvre. Un point de vue que je partage complètement.
À plusieurs reprises est aussi énoncé qu’il n’y a pas de vérité en art. Ce dossier l’illustre parfaitement du fait qu’une mise en scène peut plaire à l’un et déplaire à l’autre.
Par exemple, la Salomé par Lydia Steier est présentée dans ce dossier comme ultra-porno par Vincent Borel et (sous titrage photo) comme : une vaine surenchère de sexe et de sang. Néanmoins elle est appréciée par Alain Duault qui non seulement l’avait inscrite au programme de Viva l’Opera mais avait manifesté son admiration pour ce travail de Lydia Steier lors des interviews qui accompagnaient cette représentation.
Autre exemple le Parsifal par Christoph Schlingensief est qualifié d’indéchiffrable et brouillon par Pierre Finnois et avait également été programmé dans Viva l’Opera. À cette occasion il avait été présenté comme remarquable par Alain Duault avec une direction d’une qualité jamais vue dans l’opéra.
Toujours à propos de ce Parsifal qui revient dans l’actualité du fait de la sortie en album, mais en sortant des participants à ce dossier. Dans le dernier Opéra Magazine (#200) : "Nous avions été captivés comme rarement devant notre écran* - alors seule fenêtre ouverte, ou presque, sur le spectacle vivant-, par une réalisation musicale et théâtrale parmi les plus fortes de cette période de triste mémoire."
Contemporain du COVID-19, ce Parsifal n’a été joué que devant les caméras d’Arte.
À noter que dans le dernier Télérama il y a un dossier sur les difficultés actuelles de l’Opera. Je ne l’ai pas encore lu.
- filip63
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Re: Concerts
Si tu parles chanteurs, ce sont quand même à eux qu'il est demandé de se mettre à poil, compétence non enseignée au conservatoire
D'ailleurs ce Didon Et Enée aurait dû être classé X
Producteur de l'émission "Sous la couverture" à France Musique et rédacteur en chef du mensuel Classica, Philippe Venturini nous explique pourquoi la sortie du numéro 260 est suspendue jusqu'à la semaine prochaine : "Les Messageries lyonnaises de presse, l'organisme qui distribue le magazine vers les kiosques, a refusé de le diffuser. Il ne s'agit pas vraiment de censure, mais il nous a prévenu que certains points de vente risquaient de refuser de vendre le magazine. Il nous a donc conseillé de reprendre les magazines et de faire apposer sur chacune des couvertures un sticker, un autocollant noir, qui permettrait de cacher l'objet du délit." L'objet du délit, c'est un sexe d'homme qu'on devine sur la photo choisie par la rédaction du magazine pour illustrer la une du journal, et tirée d'une production de Didon et Enée de Purcell de 2021 au Grand Théâtre de Genève. "On espérait que ce sujet d'actualité - le débat sur la mise en scène d'opéra, ferait parler du magazine." Une photo sulfureuse pour attirer les lecteurs ? Un coup de pub pour Classica ? "Cela n'a jamais été conçu comme tel. La photo, par ailleurs très belle, nous paraissait parfaitement représenter le sujet. Et, au-delà de cette affaire, se pose la question de la représentation de la nudité dans l'art, c'est un vaste débat."
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Re: Concerts
Je n’ai jamais vu d’opéra où cela leur était demandé. Il y a bien Patricia Petibon, mais c’était elle qui en était à l’origine.filip63 a écrit :
Si tu parles chanteurs, ce sont quand même à eux qu'il est demandé de se mettre à poil, compétence non enseignée au conservatoire
Toutefois je n’ai pas remarqué que ce dont tu parles soit un des aspects discutés par les différents intervenants dans le dossier de Classica. J’y ai davantage remarqué un argumentaire fondé sur un historique de la mise en scène d’opéra. Ce qui d’ailleurs fait tout l’intérêt de ce dossier. À remarquer à ce propos que plusieurs insistent sur l’amalgame qui est trop souvent fait entre le Regietheatet et une mise en scène dite "moderne".
"Je parlais chanteurs", mais pas de cette manière, plutôt vis-à-vis du souhait émis par Cyrille Dubois dans un des articles du dossier (je ne l’avais pas lu mais c’est une récurrence) d’être associé à la mise en scène.
Pour reprendre tes mots, il s’agit d’une compétence non enseignée au conservatoire et ce n’est pas leur rôle, sauf si le metteur en scène souhaite cela. On est dans le même cas de figure qu’au cinéma. Les chanteurs expriment leur art, certes mais ils sont dirigés à la fois par le chef d’orchestre et le metteur en scène. Leurs revendications vis-à-vis de cette double direction, surtout s’ils ont un peu de notoriété, semble relever en partie de la volonté d’être calife à la place du calife.
Mais comme le dit le même Cyrille Dubois, il convient d’écouter les réactions du public. Pour ceux, cités plus haut, retransmis en public ou vus en salle, je peux témoigner qu’elles étaient plus que favorables vu les ovations à la fin. La seule restriction étant, récemment, vis-à-vis de la direction d’orchestre pour Beatrice di Tenda.
En attendant j’espère également passer une bonne soirée mercredi prochain pour The Exterminating Angel de Thomas Adés.
Modifié en dernier par RV le 02 mars 2024, 17:29, modifié 1 fois.
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Re: Concerts
J’avais posté ma réponse sans voir que tu avais édité ton message.filip63 a écrit : D'ailleurs ce Didon Et Enée aurait dû être classé X
Producteur de l'émission "Sous la couverture" à France Musique et rédacteur en chef du mensuel Classica, Philippe Venturini nous explique pourquoi la sortie du numéro 260 est suspendue jusqu'à la semaine prochaine : "Les Messageries lyonnaises de presse, l'organisme qui distribue le magazine vers les kiosques, a refusé de le diffuser. Il ne s'agit pas vraiment de censure, mais il nous a prévenu que certains points de vente risquaient de refuser de vendre le magazine. Il nous a donc conseillé de reprendre les magazines et de faire apposer sur chacune des couvertures un sticker, un autocollant noir, qui permettrait de cacher l'objet du délit." L'objet du délit, c'est un sexe d'homme qu'on devine sur la photo choisie par la rédaction du magazine pour illustrer la une du journal, et tirée d'une production de Didon et Enée de Purcell de 2021 au Grand Théâtre de Genève. "On espérait que ce sujet d'actualité - le débat sur la mise en scène d'opéra, ferait parler du magazine." Une photo sulfureuse pour attirer les lecteurs ? Un coup de pub pour Classica ? "Cela n'a jamais été conçu comme tel. La photo, par ailleurs très belle, nous paraissait parfaitement représenter le sujet. Et, au-delà de cette affaire, se pose la question de la représentation de la nudité dans l'art, c'est un vaste débat."
Toutefois je ne lis rien dans les mots de Philippe Venturini, ni dans la couverture finale de Classica une condamnation de ce Didon et Enée, bien au contraire il me semble !!!
Mais comme je n’ai pas vu cette mise en scène je me garderai bien de donner mon avis qui ne serait rien d’autre qu’un a priori.
- nad75
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Kodō super soirée.
"La richesse de la vie d'un homme se mesure à l'intensité des émotions qu'il a pu éprouver". (Soichiro Honda)
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